Nos coureurs ont la chance de profiter de l’unité de lieu au sein du centre de formation. Un atout au service de la cohésion du groupe. Mais ce week-end, avant le début de la saison, prévu la semaine prochaine sur les Boucles du Haut-Var, nos coureurs ont pu rentrer au domicile familial. Un moment idéal pour se ressourcer auprès de ses proches et s’aérer l’esprit avant le retour à la compétition.

Poursuivre ses rêves pour devenir cycliste professionnel n’est pas un long fleuve tranquille. Cela implique des sacrifices, sortir de sa zone de confort. En rejoignant le centre, les coureurs quittent le cocon familial, leurs amis, leurs repères pour se perfectionner.
Quitter le domicile familial et vivre tous ensemble en communauté dans la ville de Chambéry, lieu où se situe le club, est une des condition imposée par le centre pour rejoindre l’effectif.
Grande première, loin de chez soi et de ses petites habitudes pour les espoirs 1, il n’est pas toujours facile de trouver sa place au sein d’une organisation déjà bien rodée. Prendre son aise et trouver un fonctionnement qui convient à tout le monde prend du temps. Chacun s’adapte à ce nouvel environnement à son rythme. Thomas Tachot arrivé cette année témoigne : “vivre ensemble favorise la cohésion, très vite on apprend à se connaitre, on se connait au fur et à mesure et on devient amis. Il n’y a plus de soucis pour communiquer, ça change comparé à ce que j’ai vécu avant, là on est tout le temps ensemble, c’est une force.”
Au contraire pour les autres coureurs déjà présents les années précédentes, ce n’est pas une découverte mais un retour à la vie commune, retrouver les amis pour une saison supplémentaire. Bien habitués à vivre à plusieurs, ils jouent un rôle important de grand frère au sein de l’effectif. Leurs missions sera de faciliter au mieux l’intégration des nouveaux, les aider à se sentir comme chez eux. Valentin Retailleau, qui entame sa 4e année au centre raconte: “Je commence à prendre l’habitude d’être ici, c’une partie de plaisir d’habiter avec mes coéquipiers, au sein d’un groupe soudé. Pendant la saison hivernale, on est souvent ensemble, on rigole, ça permet d’apprendre a bien se connaitre. On se connait très bien on s’apprécie tous, ça permet de se sacrifier plus facilement entre coéquipiers. On est une bonne bande de copain sur le vélo comme en dehors, tout le monde se plait bien grâce au travail du groupe.”
Le choix de proposer un hébergement commun a tous les coureurs, possède de nombreux avantages. Tout d’abord d’un point de vue logistique, les coureurs vivent et mangent ensemble, cela permet donc de créer un collectif fort et soudé. Le deuxième point de vue est organisationnel, les entraînements collectifs et les déplacements sont plus simples à mettre en place. Thomas indique “hâte de courir et d’avoir les automatismes avec l’équipe, c’est plus facile de se mettre au service de quelqu’un qu’on côtoie tous les jours. On vit dans le même appart mais on a nos cours respectifs à côté et l’avantage et que l’on se retrouve pour les repas le midi et le soir, tous ensemble.”
Être performant sur le vélo nécessite forcément une charge de travail importante. Cela implique un investissement fort, pouvant être usant tant sur le plan physique, que psychologique pour les coureurs. Chacun a pu bénéficier ce week-end d’un temps pour rentrer dans leurs familles respectives. Cela permet de retrouver leurs proches, se vider un peu la tête avant le début de saison. Valentin se confie : “C’est cool d’avoir un weekend de repos avant le 1er stage à la fin d’un bon bloc foncier, c’est une bonne transition avant les courses. C’est important de pouvoir se ressourcer avec la famille pour entamer la saison de bon augure. Profiter au max de la famille, voir ma grand-mère, voir toute ma famille. Je me suis bien habitué à ce changement, le fait de vivre ensemble avec les copains, on ne se sent jamais seul.”
Être ensemble rapproche forcément, plus que de simples coéquipiers, ces colocataires d’une ou plusieurs saisons deviennent avec le temps, une véritable deuxième famille.